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Dans un monde où la concurrence est rude, on est souvent tenté de déformer ou d’enjoliver la réalité pour avoir plus de chance d’être recruté. Ce phénomène peut prendre diverses formes en fonction du poste visé. De la falsification de données à l’invention de compétences en passant par la rétention d’informations, certains candidats à l’embauche n’hésitent pas à mentir sur leur CV. Mais faut-il en venir à ces extrêmes pour se maintenir dans la course à l’emploi ? Est-il permis de maquiller la réalité ? Dans cet article, on vous présente les mensonges les plus fréquents et les répercussions sur la carrière professionnelle.
Mentir sur son CV est devenue une pratique assez courante de nos jours. En France, 65 % des candidats ont admis ne pas avoir été 100 % honnêtes sur leur parcours. Les mensonges les plus fréquents concernent les diplômes, les expériences professionnelles, le niveau de langue et la période d’inactivité.
Avant de soumettre un dossier de candidature, il faut s’assurer d’avoir le bon profil. Ainsi, bien que les diplômes ne représentent qu’une présomption de vos compétences en rapport avec le poste visé, ils prouvent aux recruteurs que vous possédez les connaissances théoriques suffisantes pour ce type d’emploi. Ainsi, sans le diplôme requis, c’est généralement le rejet assuré.
Pour ne pas être d’emblée mis hors-jeu en raison d’un défaut de diplôme, certains candidats mettent au point une stratégie qui consiste, par exemple, à inventer une année de Bachelor à l’extérieur, à revendiquer un diplôme d’une grande école ou encore à transformer en master un diplôme de licence. Mais cela ne constitue en rien une garantie. Le subterfuge peut être découvert à tout moment au cours du processus.
Certains candidats excellent dans l’art de falsifier certaines données : fonctions et missions exercées, responsabilités managériales, compétences, évolutions de poste, contrat, résultats, etc.
S’il est plus facile d’épaissir son CV et de ne pas être totalement transparent sur ses expériences professionnelles pour satisfaire aux exigences d’un poste, une fois en interview, ce n’est pas évident de tenir un discours cohérent en face de recruteurs avertis. Au cas où vous vous retrouvez dans une telle posture, essayez d’être honnête d’entrée de jeu en misant sur vos compétences avérées, votre parcours et votre motivation.
Ainsi, bien que ce procédé soit très subtil, il n’est pas infaillible. Aujourd’hui, il est très facile pour un cabinet de recrutement ou une entreprise d’avoir des renseignements sur les expériences professionnelles d’un candidat en contactant, par exemple, son ancien employeur.
De plus en plus de postes requièrent du candidat une aptitude à s’exprimer aisément dans au moins deux langues. Alors, être bilingue aujourd’hui représente un réel atout et les candidats en sont conscients. Certains candidats s’inscrivent à des cours d’apprentissage ou de remise à niveau pour se perfectionner tandis que d’autres affirment parfaitement maitriser une langue dont ils n’ont que de brèves notions.
En dehors du fait que c’est un mensonge que vous ne pourrez pas dissimuler longtemps, les conséquences peuvent être lourdes.
L’un des mensonges les plus récurrents des candidats, c’est de cacher une période d’inactivité pour maximiser leur chance d’obtenir le job de leur rêve. Ainsi, on reste flou sur les dates de début et de fin d’une activité pensant ainsi tromper la vigilance des recruteurs. Mais, en réalité, ces derniers sont très au fait de ces techniques et parviennent, en recoupant certaines informations clés sur votre CV (âge, date d’obtention du dernier diplôme, date de fin d’une activité, expériences, etc.), à faire la lumière sur la durée réelle de vos précédents emplois.
En fonction de la gravité du mensonge, les répercussions pour votre carrière ne seront pas les mêmes.
En France, la loi ne légifère pas clairement sur les cas de falsification ou de rétention d’informations sur un Curriculum Vitae, ce qui donne lieu à des dérives fréquentes depuis plusieurs années. Cependant, elle autorise l’employeur à vérifier les informations présentes sur un CV avant d’embaucher un candidat. À défaut, en cas de fraudes avérées, un salarié peut être licencié pour faute grave.
Si, légalement, un fabulateur ne risque pas grand-chose, à moins d’exercer une profession réglementée (avocat, médecin, infirmier, etc.), professionnellement, les répercussions peuvent être lourdes selon la nature du mensonge : mauvaise réputation, incompétence, inconfort, etc.
En définitive, mentir sur son CV n’est pas profitable. Il est préférable de miser sur vos points forts pour faire pencher la décision finale en votre faveur.
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